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Prise en charge en cas d’adénolymphite mésentérique persistante

J’ai une question concernant la prise en charge de l’adénolymphite mésentérique. J’ai déjà eu un cas pour qui malheureusement une maladie de Crohn a été détectée de manière secondaire. J’ai un second cas actuellement (en début de prise en charge).

Au bout de combien de temps et sur quels critères doit-on pousser les examens pour rechercher une cause secondaire ? Quels examens demander pour orienter la prise en charge ? A partir de quel moment doit-on passer la main au gastro-entérologue ?

La réponse CrossDoc

L’adénolymphite mésentérique est une augmentation d’un ganglion dans la FID de plus de 8mm sans cause inflammatoire secondaire.

Les diagnostics différentiels sont l’appendicite aigüe, l’IIA, la constipation, la torsion ovarienne, une pneumopathie basale, un purpura rhumatoïde, une infection urinaire, un lymphome.

Le problème est surtout de différencier adénolymphite primaire (augmentation du volume ganglionnaire sans cause inflammatoire / infectieuse), pour laquelle la prise en charge repose sur la réassurance et un traitement antalgique, de l’adénolymphite secondaire.

Dans le cas de l’adénolymphite secondaire, on différencie aussi :

  • aigüe
    • appendicite
    • infectieux
    • yersiniose, salmonelle
    • fievre enterique
    • infection mononuclée (EBV, toxo, bartnella henselae)
  • chronique
    • MICI
    • Maladie inflammatoire systémique/LEAD, sarcoidose, granulomatose
    • lymphome
    • HIV
    • BK

La douleur d’une adénolymphite primaire est sensée disparaître en 2-3 semaines.

Les examens NFS, plaquettes, CRP, écho abdo voir TDM abdo, coproculture, calprotectine fécale permettent d’éliminer une adénolymphite secondaire.

Si les choses s’enveniment, une consultation avec un gastro pour assoir la réassurance peut être bénéfique.